Aller plus loin
- Construire un dialogue efficace avec les pouvoirs publics+
- Défense et promotion des OSC
- Exiger des financements ambitieux pour le développement+
- Faire vivre les engagements de la France en matière de développement durable
- Lutter contre les changements climatiques pour limiter le réchauffement à + 1,5°C+
- Lutter contre les inégalités fondées sur le genre dans le développement
- Peser sur les politiques de développement de l'Union européenne+
- Pour des jeunesses actrices de la solidarité internationale, ici et là-bas
- Promouvoir le droit à la santé pour tous+
- Promouvoir une approche positive des migrations
- Répondre aux besoins humanitaires+
- Soutenir l’agriculture familiale et paysanne+
Soutenir l’agriculture familiale et paysanne
Alors que selon la FAO, la faim dans le monde s’est aggravée de façon spectaculaire en 2020, en grande partie en raison des retombées du COVID-19, avec un dixième de la population mondiale souffrant de faim chronique (contre 8,4 % en 2019) en 2020, l’humanité doit faire face à de nouveaux défis qui ne peuvent être abordés dans un cadre strictement national ou régional. Les pays riches ont une responsabilité particulière vis-à-vis de ces défis : augmentation de la population et évolution des modes de consommation, changement climatique, pertes et gâchis de nourriture… Dans ce contexte, certains acteurs économiques et pays sont tentés par des actions aggravant la situation d’insécurité alimentaire mondiale : recours encore accru à des modes de production destructeurs de l’environnement et non viables sur le long terme, accaparement des terres, détournement de la production agricole vers la fabrication d’agrocarburants, non remise en cause et expansion de modes de consommation non viables sur le long terme…
En matière d’agriculture et d’alimentation la vision de Coordination SUD est celle du renforcement nécessaire des exploitations familiales, car elles permettent un développement rural plus égalitaire, répondant mieux aux enjeux sociaux et environnementaux à venir. L’agrobusiness et l’agriculture productiviste conduisent à un déplacement des populations paysannes et rurales, au développement du chômage et de la crise sociale dans nombre de pays du Sud. Ils se traduisent également par une spécialisation des productions et très souvent à des monocultures ou à des productions animales hors-sol, entraînant des risques et des dégâts environnementaux et sanitaires : utilisation excessive de fertilisants, de pesticides ou d’OGM générant pollutions et risques pour la santé, déforestation et destruction des écosystèmes et de la biodiversité, consommation importante d’énergie fossile contribuant au réchauffement climatique.
Le suivi de l’agriculture et de l’alimentation au sein de Coordination SUD
La commission Agriculture et alimentation de Coordination SUD regroupe les ONG menant des activités de terrain et de plaidoyer pour défendre les paysanneries familiales, en incitant les pouvoirs publics à adopter des règles du jeu visant à réguler les échanges agricoles.
Publications
La commission publie des notes périodiques à vocation pédagogique sur des points thématiques (diffusées actuellement dans la collection des Notes de SUD (accès à toutes les notes) à l’occasion des réunions du Comité de la Sécurité Alimentaire mondiale des Nations Unies (CSA). Ces bulletins s’adressent aussi bien au grand public qu’aux professionnel∙le∙s du secteur.
-> Toutes les publications de la C2A
Pour aller plus loin...
- Accès aux ressources naturelles
Les inégalités d’accès aux ressources naturelles sont aujourd’hui croissantes (terre, eau, forêt, etc.) au détriment des agriculteurs familiaux. Face à cela les communautés traditionnelles ont peu de moyens pour faire valoir leurs droits.
- Politiques commerciales agricoles
La croissance des échanges doit être appréciée à l’aune de sa contribution au développement et à la lutte contre la pauvreté et les inégalités. Or la libéralisation des échanges de produits agricoles a surtout favorisé la montée en puissance des inégalités et bénéficié aux pays et aux acteurs économiques les plus puissants.
- Agriculture familiale
Les agriculteurs familiaux constituent de loin la majorité des agriculteurs dans le monde. Ils contribuent à créer de la richesse, des emplois et à assurer de nombreuses fonctions, de la production de nourriture à l’aménagement du territoire. Il convient par conséquent d’appuyer ces populations, grandes oubliées des politiques de coopération.
- Gouvernance de la sécurité alimentaire
Les agricultures familiales détiennent un potentiel immense pour répondre aux enjeux de sécurité alimentaire, d’équité sociale et de durabilité environnementale. Pour exploiter ce potentiel il est indispensable d’impliquer de manière systématique les représentants des agricultures familiales dans le processus d’élaboration des politiques agricoles et d’autre part, de permettre aux États de disposer de marges de manœuvre suffisantes pour les appliquer.
A lire aussi
Réguler les filières et les échanges commerciaux pour des systèmes alimentaires durables et équitables