Négociations
La crise climatique présente des analogies avec la crise financière de 2008, en ce sens où elle oblige à une limitation de la souveraineté nationale et consacre la notion de biens publics communs. Depuis 1992 elle fait l’objet de négociations internationales sous l’égide de l’ONU au sein de la Convention Cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Chaque année, une conférence des parties est organisée dans différents pays hôtes afin de s’accorder sur un ensemble de mesures ambitieuses et sur la suite du Protocole de Kyoto, traité international signé en 1997 et visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Depuis le semi échec de Copenhague, une conférence pourtant très attendue et très médiatisée, le processus semble s’enliser mais avance quelque peu. Cancún, Durban puis Doha aux mois de décembre 2010, 2011, 2012 ont permis de de prendre un certain nombre de décisions quant aux enjeux suivants :
– La création d’un Fonds vert pour le climat
– Une deuxième période pour le protocole de Kyoto sur 2013-2020
– La préparation d’un nouvel accord universel pour la période post-2020 qui doit prêt en 2015.
– Un cadre pour l’adaptation, qui permettra d’améliorer la définition, la mise en œuvre et le financement d’actions dans les pays.
– Un accord sur la mise en place d’un mécanisme de réduction des Émissions résultant du Déboisement et de la Dégradation des forêts (REDD+).
– L’inclusion de l’agriculture dans les négociations
A lire aussi
L’argent qui détruit, enquête sur les liens entre la BNP et l’agro-industrie
Cambodge : 20 ans d’actions en faveur de l’éducation
Catastrophes, changements climatiques et déplacements – Enjeux et Recommandations
Madagascar, Pakistan et Somalie